Le Pays de la Terre perdue 

Une collection de six tomes et d'un recueil de nouvelles  (collection terminée)

Question 1 : D’où vient l’idée de la collection du Pays de la Terre perdue ?

   Au fil des ans, l’écriture m’a servi pour avancer dans la vie, explorer des facettes de l’humanité ou tout simplement me divertir. Également, dans les grands moments de stress, le dessin et l'écriture deviennent des outils pour y survivre. Par exemple, le temps des examens à l'école, au cégep ou à l'université devenait un moment de créativité intense. En 2011, un an après ma retraite, on a retiré un cancer de ma jambe. La technologie venait de sauver ma jambe et ma vie. Ça m'a stressée. Ce qui devait arriver, arriva.

   Ça m’a fait réfléchir. Beaucoup. Que se passerait-il si je perdais cette technologie, là, en un claquement de doigt ? L’idée d’un roman a surgi dans ma tête. Elle était si forte que, malgré mon inexpérience comme romancière, que je n’ai eu d’autre choix que de l’écrire jusqu'au bout. C'était si intense que cela a donné six tomes... et un recueil de nouvelles dans le même univers

   Par la suite, les gens qui l’ont lu m’ont encouragé à pousser vers la publication de l'ouvrage. La collection est sortie entre 2013 et 2016.

 Question 2 : La série est d’abord une quête humaniste comme la série « les enfants de la terre » de Jean M Auel, n’est-ce pas ?

   Quel beau parallèle ! Je l'ai beaucoup entendu dans les Salons du livre, de ceux qui s'intéressent à cette collection superbe qui rous ramène 30000 ans en arrière. Je l'ai lue et je l'ai adorée.  M'a-t-elle influencée ? Probablement autant que les Misérables de Victor Hugo. 

   Ces livres, à travers les personnages, prônent bien ce que je pense de la croissance personnelle : "Je crois que ce ne sont pas les évènements qui forgent la personne, mais plutôt notre façon d’y réagir, de les aborder et de les surmonter."  

  À sa manière, Jean M. Auel place dans la vie de Ayla toutes sortes d’épreuves qui la font grandir et, en les affrontant, elle devient plus forte, plus sûre d’elle, capable de poursuivre sa vie. Victor Hugo place en Jean Valjean, un homme marqué par la vie, la capacité de prendre en main son destin et celui de sa fille adoptive. Sans lui, il n'y a pas d'histoire. 

  À mon tour, j’ai dessiné le chemin de Nadine comme un parcours tortueux. Sa manière de le suivre la changera à jamais. Les lecteurs verront son évolution tout au long des six tomes. Son passage au Pays de la Terre perdue transformera cette femme moderne ultra techno en une nomade complètement adaptée à la nature. 

Question 3 : Pourquoi un septième livre, intitulé "des Nouvelles de la Terre perdue" ?

   L’idée m’est venue à la suite de discussions avec les lecteurs, particulièrement ceux qui ont attendu patiemment chacun des tomes de la série. Plusieurs étaient déçus que la série s’arrête avec le sixième tome. J’ai donc décidé de leur offrir un recueil de nouvelles qui, en fait, est constitué de plusieurs bouts de textes, parfois des chapitres complets, que j’ai retirés des livres pour mieux cadrer l’histoire. J’ai transformé ces textes inédits en nouvelles plus légères que les intrigues racontées dans les romans.

   Le recueil apporte des éléments nouveaux qui captivent ceux qui ont lu la collection. Le livre de moins de 300 pages est complet en soi. Un livre parfait pour les lecteurs qui n’aiment pas les collections.

Question 4 : Combien de temps vous a pris l’écriture de la collection

  Du début de l’écriture à la sortie du tome VI, il n’y aura eu que quatre ans et demi. J'ai eu le bonheur de trouver une coach en écriture qui pouvait maintenir un rythme infernal de coaching et de correction, de jour comme de nuit.  Ça m'a tenu en haleine, certes, mais les lecteurs ont apprécié de ne pas avoir à attendre dix ans pour connaître la fin de cette suite. 

   Il semble que ça demeurera mon rythme pour encore longtemps. Au début de chacun de mes livres, je me dis : « Cette fois, je prendrai mon temps pour savourer chaque moment ». Ça demeure UN MAGNIFIQUE DÉFI!

   Quand l’idée de la série a germé dans ma tête, je n’ai pas eu le choix. Je devais l’écrire. Sinon, l’insomnie m’aurait rendue folle ! C’était étrange, essoufflant, mais très stimulant. Quand je me suis présentée chez mon éditrice, les six tomes étaient écrits. Je pense que l’aventure se préparait en moi depuis fort longtemps. 

   L’expérience a ouvert une valve dans mon cerveau et celle-ci ne se referme plus. Les idées sont là et j'en profite. Je continue d'écrire et j'adore l'aventure. 

Question 5 : À qui s’adresse la collection "Le Pays de la Terre perdue" ? 

   Il s’agit d’un roman d’aventures qui s’adresse à un public général; bien que le Pays de la Terre perdue comporte des scènes de survie en forêt, il ne contient pas de violence humaine ni de scène sexuelle explicite ou de langage vulgaire. La clientèle principale est adulte, femme ou homme, en raison de la grosseur de chaque volume (500 pages). Le jeune qui aime lire y trouvera son compte. Ma plus jeune lectrice avait neuf ans quand elle a commencé à lire la collection et mon plus âgé avait 90 ans. 

   Les lecteurs qui aiment lire des intrigues présentées par l’aventure, l’action, la quête de sens, la nature, la philosophie ou tout simplement un brin de folie y trouveront leur compte.

Question 6 : L’apprentissage est au cœur de votre roman. Est-ce une valeur importante dans votre vie ?   

   L'apprentissage est pour moi l'une des valeurs importantes dans ma vie. C’est ce qui me fait vibrer. Apprendre quelque chose de nouveau chaque jour garantit une belle journée. Ce n’est pas d’aujourd’hui, car j’ai toujours aimé l’école. Entre autres, j’ai fréquenté quatre universités; d’abord un bac en sciences à Laval, un diplôme en administration à Sherbrooke, une maitrise en administration des affaires à Concordia et des études littéraires à l’UQAM.

   J'apprécie particulièrement les aprrentissages que m'apportent les recherches multiples dans les livres, l'Internet, Youtube et les Webinaire pour alimenter mon écriture et mes histoires. 

   Les lectures en tous genres et le partage des idées sont aussi des sources importantes d’apprentissage, tout comme la vie en générale. 

Question 7 : Est-ce que le Pays de la Terre perdue existe vraiment ? Où ?

   Je pense que l’univers du Pays de la Terre perdue existe en chacun de nous. Nous avons tous besoin d’une terre perdue, un lieu que l’on garde secret. Parfois, c’est un endroit physique près de chez soi ou à l’autre bout du monde. Souvent, c’est un coin à l’intérieur de nous. C’est un lieu où on trouve la source de ce que l’on est, pour stopper un instant le tempo rapide d’aujourd’hui, pour se reconnecter avec la vie qui coule dans nos veines. 

   C’est ce que j’ai voulu donner à mes lecteurs. Sept livres, plus de 3 300 pages, près de 900 000 mots et de belles heures de lecture. On arrête le temps, on trouve un moment pour se ressourcer, on reprend contact avec la nature et on réfléchit à l’essence de la vie. Si, en lisant cette série, vous vous demandez « et si c’était moi, est-ce que je survivrais ? », j’aurai atteint mon but.

Question 8 : Plusieurs auteurs ont traité de la disparition de la technologie, sous une forme ou l’autre. Plusieurs présentent une vue cataclysmique. Est-ce que c’est le cas dans votre livre ? 

  Non. J’ai la conviction que l’humain a toujours la capacité de se réadapter à la nature, s’il devait le faire. Remarquez que l'allure que nous impose les changements climatiques rendus trop rapide par l'humanité pourrait bien nous y forcer. C’est ce que je présente dans le livre. J’ai voulu parler de force de caractère, de survie, de valeurs humaines, de la famille, de l’amour, de l’importance de la vie, plutôt que de cataclysme et de destruction.

  J’ai voulu aussi montrer toute l’importance de la technologie dans nos vies. Nadine se débrouille avec les moyens que lui offre la nature pour survivre. Ça nous fait apprécier ce que l’humanité a su créer pour nous rendre la vie plus facile. 

  C’est aussi un livre qui traite de l'enfer de la solitude, du besoin de vivre en société. L’humain peut créer et inventer des outils pour survivre. Mais, est-il possible de survivre sans son clan, sans civilisation ? La volonté de Nadine de retourner chez elle nourrit son âme et l’aide certainement à survivre.  

Question 9 : Quand on lit la description de votre héroïne, on pourrait croire que vous et Nadine n’êtes qu’une seule et même personne; est-ce le cas ?

  C’est une bonne question ! On me le demande souvent. Je laisse le lecteur faire sa propre analyse. 

Question 10 : Où peut-on se procurer les livres de cette série ? 

  Bien sûr, on peut acheter tous mes livres en version imprimée ou numérique sur la boutique des Éditions du Défi, dans une librairie près de chez vous (à commande), n'importe où dans le monde par Amazon.  

  Les versions numériques se trouvent également sur Kobo (Chapter Indigo) et sur De Marque, pour les libraires et les bibliothèques.